Editorial
Société – L’assurance confrontée à un monde de ruptures
Risques et solutions – Assurance et réassurance des événements climatiques
Emmanuel Garnier, Les tribulations de l’assurance du risque climatique, XVIIe-XXe siècles
La rupture entre une perception traditionaliste et une approche plus rationnelle du fait météorologique, et donc de sa prise en charge financière, est une réalité sociale et intellectuelle parfaitement perceptible dans les archives. Grâce à elles, nous proposons d’observer les modalités ayant présidé à la mise en place d’une couverture assurantielle du risque climatique au cours des quatre derniers siècles. Pour y parvenir, la présente étude s’intéresse au rôle des décideurs politiques et économiques, des progrès mathématiques, des mutations socio-économiques et, pour finir, des catastrophes elles-mêmes, une approche inscrite dans la « longue durée ».
Hervé Castella, Benoît Liot et Sidney Rostan, Le marché des ILS et le changement climatique
Le rôle du réassureur est fondamentalement de favoriser l’assurabilité des périls en confrontant capacité et risques. Au-delà de la forme traditionnelle du transfert du risque, la titrisation des risques d’assurance est un développement important qui a permis d’apporter des capacités de protection supplémentaires pour la couverture des périls naturels, contribution essentielle de la réassurance à la résilience de notre société. Le changement climatique pose un défi sérieux pour les réassureurs et les acteurs du marché des insurance-linked securities (ILS – titres liés à l’assurance en français). Après une introduction détaillée sur la classe d’actifs des ILS et ses acteurs, cet article présente une revue des pertes causées par les catastrophes naturelles durant la dernière décennie sur le marché des ILS et met en exergue l’impact de la fréquence accrue d’événements sur la performance des différents produits ILS. Enfin, il revoit la réaction des acteurs du marché des ILS sur la tarification des risques de catastrophes naturelles ainsi que la structuration des produits pour atténuer les conséquences du changement climatique.
Richard Pennay et Catherine Bourland, Le marché ILS, un acteur clé dans la gestion de l’impact du changement climatique
Le marché des obligations catastrophes a célébré son vingt-cinquième anniversaire en 2021 avec une année record en termes d’émissions, atteignant 12,5 Md$ US. Plus de 32 Md$ US d’obligations sont aujourd’hui actives dans le marché. Ce chiffre record d’émissions annuelles surpasse le record précédent de 11 Md$ US de 2020. Cet article explore les différents produits du marché des insurance-linked securities (ILS) d’aujourd’hui, les facteurs qui influencent le marché des obligations catastrophes et le panorama actuel du marché ILS.
José Bardaji et Arnaud Chneiweiss, L’assurance, témoin privilégié du réchauffement climatique
Voici déjà trois ans que nous avions pris ensemble la plume pour signaler le risque climatique et son implication première dans les contrats d’assurance des habitations des Français. Trois ans. Ce n’est (presque) rien à l’échelle du temps communément retenue par les climatologues qui s’aventurent très rarement sur des temporalités inférieures à un demi-siècle. Et pourtant. Ces trois années disent déjà beaucoup de l’évolution du risque climatique, aussi bien dans le monde qu’en France en raison des faits d’abord, des travaux en particulier de prospective ensuite, et enfin d’une prise de conscience éclairée d’un pan de plus en plus large de la société.
Daniel Zajdenweber, Réchauffement climatique global et catastrophes climatiques
Les données collectées par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) depuis 1980 aux Etats-Unis montrent une très forte augmentation du nombre de catastrophes d’origine climatique depuis une douzaine d’années. Cette augmentation dépasse, et de loin, la croissance de la population et des richesses exposées aux risques climatiques. L’article analyse ces données et expose les conséquences dramatiques pour ce pays et pour l’industrie de l’assurance et de la réassurance mondiale.
Jérôme Jean Haegeli et Patrick Saner, Evaluer l’impact économique du changement climatique
Les phénomènes météorologiques extrêmes observés dans le monde entier en 2021 témoignent de la nécessité d’une action mondiale résolue en termes de lutte contre le réchauffement climatique, qui constitue l’un des plus grands risques collectifs de notre époque. L’augmentation des températures mondiales et les phénomènes météorologiques extrêmes vont de plus en plus freiner les économies en raison des risques physiques tels que les dégâts matériels, les perturbations des échanges commerciaux ou encore les pertes de productivité. Il y aura également des coûts de transition à mesure que nous abandonnerons les systèmes et les infrastructures reposant sur les combustibles fossiles et les ressources à forte intensité de carbone. Le Swiss Re Institute a entrepris d’évaluer l’impact des risques climatiques sur la production économique (PIB) des pays du monde entier. L’analyse porte sur 48 pays représentant 90 % de l’économie mondiale et prend comme scénario de référence un réchauffement de la planète entre 2 °C et 2,6 °C d’ici 2050. En ce qui concerne l’impact économique du changement climatique, c’est la queue de distribution des résultats économiques possibles qui importe. L’analyse utilise une approche par scénario pour saisir les incertitudes liées à l’évolution des températures et aux implications économiques, en complément des modèles de risque climatique classiques qui identifient la perte moyenne attendue en termes de PIB. L’analyse a également testé la résistance des pays en construisant un modèle qui allie les résultats des effets économiques du changement climatique progressif, la vulnérabilité des pays aux événements climatiques extrêmes et leur capacité d’adaptation.
Valérie Cohen, L’assurance des événements climatiques, un défi à relever collectivement
Le réchauffement climatique est désormais sans équivoque et confirmé par le large consensus scientifique autour des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Pour les assureurs, la prise en compte des risques liés au changement climatique se révèle être l’un des principaux défis des prochaines décennies dans l’évaluation et la gestion de leurs actifs et de leurs passifs.
Laurent Montador, David Moncoulon et Pierre Tinard, Défis de la réassurance des événements climatiques
L’assurance, la réassurance et les marchés financiers se sont retrouvés dans une grammaire commune découlant des sorties de différents modèles de prévision de sinistralité catastrophes naturelles (cat.nat.) selon différents niveaux de période de retour. Si les effets du changement climatique sont déjà apparents, leur prise en compte de manière explicite dans les modèles pose de sérieux obstacles. Par ailleurs, de nouveaux périls grandissants commencent à être observés de manière régulière et ils deviennent de moins en moins « secondaires ». Nous nous attarderons sur deux phénomènes qui prennent de plus en plus d’ampleur : les feux de forêt et l’érosion du trait de côte.
Alexis Garatti, Climat, événements extrêmes et assurance crédit
Les assureurs crédit sont des acteurs économiques peu connus. Ils jouent néanmoins un rôle primordial dans le fonctionnement des échanges aux niveaux national et international en facilitant les relations business to business (B2B). En offrant des produits d’assurance permettant de se couvrir du défaut éventuel de clients, ils permettent à leurs assurés (des entreprises de toute taille incluant des multinationales) de libérer des ressources essentielles pour leur investissement de long terme et préserver leur compétitivité future : en l’absence d’une telle protection, ces entreprises devraient en effet allouer une part importante de leurs ressources à absorber tout choc imprévu de non-paiement. Ils ont également un rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique et la couverture des événements extrêmes.
Cécile Maisonneuve, Climat, santé et territoires : agir aujourd’hui pour le long terme
Les effets de la crise climatique sur les milieux naturels (perte de la biodiversité, acidification des océans, fonte des glaciers) font l’objet de recherches scientifiques soutenues depuis plusieurs décennies. Leurs conséquences induites sur la santé humaine ne font l’objet d’études approfondies que depuis une période relativement récente, à mesure que la science du changement climatique progresse. Cet article revient sur ces enjeux, abordés dans le rapport du groupe de travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), « Changement climatique 2022 : impacts, adaptation et vulnérabilité », publié le 28 février 2022 et consacré au thème de l’adaptation au changement climatique.
Analyses et défis – Les innovations dans le domaine de l’assurance
Jean-Laurent Granier, Innovation en assurance
La question de l’innovation en assurance et, en fait, la capacité du secteur à innover, ont toujours revêtu un caractère particulier tant notre secteur est parfois perçu et vécu comme traditionnel. De plus, la « commoditisation » à l’œuvre dans certaines des branches les plus diffusées dans le public – l’assurance automobile et la multirisque habitation – a donné le sentiment d’une standardisation de l’offre, et a pu amener certains observateurs du secteur à conclure (imprudemment !) qu’innover ne serait plus possible. Or c’est le contraire qui se produit : les tendances actuelles, l’irruption des technologies du digital, le big data ont en fait provoqué un courant d’innovation extrêmement puissant, afin de répondre d’une part à de nouveaux défis techniques, et à l’émergence de nouveaux risques, et d’autre part à des attentes nouvelles des clients en matière d’accompagnement, de conseil et de service.
Jean-Baptiste Perret Torres, Quelques défis de l’innovation dans l’assurance
Compte tenu de son rôle, l’assureur est positionné au plus près des évolutions qui transforment notre société, qu’il s’agisse de nouvelles technologies, de risques émergents, de nouveaux usages ou de nouveaux modèles d’affaires. D’ailleurs, en tant qu’entreprise, porteur de risque et investisseur, l’assureur promeut, sécurise et finance l’innovation. L’image de l’assurance reste cependant très largement celle d’un secteur traditionnel et peu perméable à l’innovation. Cela est entretenu par une expérience client qui reste marquée par le poids de la réglementation et des systèmes d’information vieillissants, mais aussi par le rôle de l’assureur comme vecteur de stabilité des activités socio-économiques, et l’apparente pérennité des acteurs qui composent le secteur. L’image de ces acteurs détonne d’autant plus que la transformation de nos sociétés tend à s’accélérer, alimentée par la mondialisation des échanges et une évolution sans précédent des outils numériques à disposition. L’avènement du digital, et les exigences accrues en matière d’impact environnemental et sociétal sont bien sûr également portés par les « millenials ». Or, cette génération représentera 75 % des actifs dès 2025. Enfin, la pandémie de Covid-19 y a également contribué, avec l’adoption massive et multigénérationnelle de nouveaux usages comme la téléconsultation, la signature digitale ou la déclaration de sinistres en ligne. Dans ce contexte, quels sont les défis des assureurs historiques en matière d’innovation, et comment sont-ils positionnés vis-à-vis des assurtechs ?
Jeremy Jawish, Sociétés d’assurance : quel niveau de digitalisation adopter pour garder ses clients ?
L’intelligence artificielle (IA) et les outils d’automatisation accompagnent la mutation du secteur de l’assurance, s’installant progressivement dans les processus pour répondre à de nouvelles aspirations. Progressivement, ces technologies font naître cette assurance plus agile, réactive et efficace, souhaitée par les assurés. Leur adoption nourrit tout à la fois de grands espoirs, mais aussi beaucoup de doutes et de questionnements, sur lesquels nous apportons un regard d’expert.
Anne-Laure Klein, Libérer le potentiel de la tarification grâce à l’intelligence artificielle transparente
Dans un marché en rapide évolution, les assureurs doivent explorer des domaines historiques de leur chaîne de valeur à l’aune des nouvelles technologies disponibles, afin de libérer leur potentiel de génération de valeur. C’est le cas de la tarification, largement inexploitée à ce jour. L’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique ouvrent la voie à des gains de vitesse et de performance lorsque trois facteurs sont réunis : la capacité à exploiter les données, l’utilisation de solutions hébergées sur le cloud, et l’utilisation d’algorithmes alimentés par l’IA transparente. Ces gains libèrent le potentiel d’amélioration de la prime brute et du ratio de sinistralité.
Jean Boucher, L’assurance « loyers impayés », l’exemple d’un produit au potentiel sous-exploité
Mila est une société d’assurance récente qui a obtenu son agrément en octobre 2021. Présente dans l’univers de l’immobilier, l’entreprise apporte des solutions technologiques modernes tout en accordant un rôle important au conseil et à la relation humaine. Son modèle opérationnel repose donc sur une distribution par l’intermédiaire de courtiers et une gestion des clients et des sinistres effectuée en interne. Mila propose aujourd’hui deux produits, le principal en termes de chiffre d’affaires étant l’assurance loyers impayés.
Thomas Guyot et François-Régis Bernicot, Les innovations d’une société d’assurance vie au service d’une finance plus durable
« Dans son plan stratégique, Suravenir se positionne comme le partenaire financier agile des transitions de demain. Suravenir ambitionne de repenser l’assurance vie de demain pour une finance plus durable, éthique et inclusive. Cette ambition est source de multiples innovations au sein de l’entreprise dans au moins trois domaines clés : la politique d’investissement, l’évolution des offres mises à disposition des partenaires et des clients, et la gestion des risques ». Convaincue que les défis du développement durable doivent se relever collectivement, Suravenir a adhéré fin 2018 à la charte des Principes pour l’investissement responsable (PRI) bâtie par les Nations unies et participe depuis 2020 à l’Observatoire de la finance durable. Elle a par ailleurs formalisé en 2021 sa stratégie climat, qui s’inscrit dans le respect du cadre fourni par la Task Force on Climate related Financial Disclosures (TCFD) et souhaite, par ce nouvel engagement, prendre activement part dans l’atteinte des objectifs fixés par l’accord de Paris.
Florian Giraud, L’avenir de l’assurance passe par les écosystèmes
La technologie non seulement modernise l’assurance, mais elle transforme aussi son modèle. Dans un mouvement de bascule de l’expertise (offre) vers le client (demande), ce paradigme restructure le marché et les chaînes de valeur autour d’écosystèmes, dans lesquels l’assurance est une partie clé plutôt qu’un tout.
David Giblas et Julie Sahakian, L’innovation par la complémentarité : le rôle des assureurs santé
De potentielles évolutions du système de santé – notamment réglementaires – et des attentes des Français, ainsi que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le secteur interrogent le rôle joué par les complémentaires santé. La crise de la Covid-19 a libéré l’innovation sur ce marché très réglementé et mature. Pour faire face à l’urgence et aux besoins qui se sont fait jour, des acteurs de tous horizons se sont mobilisés et ont mis leurs compétences au service de l’accès aux soins et du bien commun, raison d’être des groupes de protection sociale. Certains, dont Malakoff Humanis, ont contribué à cette dynamique, en offrant par exemple des facilités de paiement et un soutien aux entreprises mises en difficulté, ou en proposant des services spécifiques à leurs assurés, comme l’accès gratuit à la téléconsultation ou à une aide psychologique. Cette période a ouvert la voie à de nouveaux usages, de nouvelles pratiques et surtout de nouvelles mises en relation d’acteurs qui ont démontré leur intérêt et leur efficacité. Il s’agit désormais de pérenniser les conditions qui ont permis leur émergence pour accompagner un changement de paradigme en cours : la disparition progressive de silos concurrentiels au profit d’une logique écosystémique. Cette logique qui prime à l’ère de l’économie numérique replace l’humain au cœur d’un modèle à renouveler.
Léo Mallat et Maël Lebreton, Approche multidimensionnelle de l’innovation en assurance
Si l’ère digitale a mené la plupart des acteurs de l’assurance à renforcer leur présence en ligne et à optimiser la tarification et leur performance opérationnelle grâce à l’explosion de la quantité de données disponibles et la sophistication des outils d’analyse, la transformation du secteur ne fait que débuter. L’optimisation des modèles de tarification au moyen de techniques avancées (par exemple apprentissage automatique) pour mener une guerre d’attractivité au niveau du rapport prix/prestation constitue une part significative des efforts d’innovations « digitales » du secteur de l’assurance. Or, dans tous les secteurs ayant fait l’objet de transformations majeures, ce rapport n’est qu’une composante de l’innovation. Sa maîtrise seule ne suffit pas à expliquer l’émergence puis la domination de certains acteurs digitaux parvenus à des positions quasi monopolistiques. Ces succès s’expliquent en grande partie par un modèle d’innovation qui a repensé les dimensions fondamentales de la valeur des produits et services pour le consommateur, c’est-à-dire de leur « utilité » économique. La transformation digitale doit mener le secteur à repenser la relation avec le client, au-delà des interactions autour du produit lui-même, lesquelles sont rares par nature, pour faire de l’assurance un service adapté aux besoins et attentes du consommateur. Dans cet article, nous proposons une réflexion sur des axes d’innovations susceptibles de contribuer à l’utilité du service d’assurance pour le consommateur. Nous développons cette réflexion autour de trois dimensions du produit d’assurance : l’expérience client, le modèle d’évaluation des risques et le rôle sociétal de l’assurance.
Etudes et débats
Pierre Martin, Le risque d’un monde déboussolé
« Mieux vaut changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde… » disait René Descartes au XVIIe siècle. Maxime de sagesse inconnue de Vladimir Poutine qui a opté pour une prise de risque maximum en décidant d’envahir l’Ukraine en mars 2022. Le monde semblait pourtant avoir tiré les leçons des guerres mondiales pour suivre depuis 1945 un cap initié par une ou des puissance(s) dominante(s). Or le retour de la guerre (re)pose la question de l’organisation du monde du XXIe siècle. Bref : avons-nous perdu le nord ? Le but de cet article est « de poser au passé les questions du présent » (Marc Bloch) pour voir si le monde obéit à une force d’attraction durable.
Arthur Charpentier, Modéliser la contagion
Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, due au virus SRAS-CoV-2, nous voilà tous devenus (pseudo)-experts en modèles de contagion. Mais au-delà des maladies, ces modèles basés sur des réseaux d’interactions entre personnes sont aussi couramment utilisés pour décrire la propagation d’un virus informatique, de normes sociales, d’une idée ou d’une rumeur dans une société, ou d’une crise économique, comme le rappelle Kucharski [2020].
Les débats de Risques
José Bardaji, Arnaud Chneiweiss, Jean-Philippe Diguet, Pierre-Yves Geoffard, Pierre Pestieau et Philippe Trainar, L’assurance peut-elle servir la redistribution ?
Le 5 mai 2022, la revue Risques organisait un débat sur la question du pouvoir d’achat, sujet au cœur des préoccupations des Français. Il s’agissait de réfléchir au rôle que pourrait jouer l’assurance en matière de redistribution. Ce débat réunissait José Bardaji, directeur du centre de compétences fédérales statistiques et recherche économique de France Assureurs, Arnaud Chneiweiss, médiateur de l’assurance, Jean-Philippe Diguet, directeur de l’assurance à la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF), Pierre-Yves Geoffard, professeur à PSE-Ecole d’économie de Paris, Pierre Pestieau, professeur à l’Université de Liège et Philippe Trainar, directeur de la Fondation Scor pour la science. Le débat était animé par Jean-Hervé Lorenzi, directeur de la rédaction de la revue Risques.
Actualité de la Fondation du risque
Quentin Hoarau et Etienne Lorang, Quels sont les enjeux de la réglementation européenne sur le recyclage des batteries électriques ?
Si la décarbonation de la mobilité en Europe passe notamment par l’accroissement des véhicules électriques, le développement de cette filière implique des enjeux à la fois industriels et environnementaux. Des chercheurs se sont intéressés à la nouvelle réglementation européenne sur le recyclage des batteries pour analyser les conditions favorables à sa réalisation.
Recension
Nicole Perlroth, This is how they tell me the world ends par Pierre-Charles Pradier
Jagdish Bhagwati, In defense of globalization par Carlos Pardo
János Kornai, By force of thought par Carlos Pardo